En raison du risque d’altération des produits fabriqués ou de la nocivité des éléments manipulés pour l’homme et l’environnement, de nombreuses activités nécessitent un recours à l’ultra propre. Pour ce faire, elles doivent se dérouler dans une pièce à faible empoussièrement dénommée « salle propre » où la concentration des particules dans l’air est maîtrisée. Aucune contamination ne saurait donc y être admise. Mais comment réussir à maintenir la zone parfaitement hygiénique ? Focus !
Ultra propre : respecter les normes de construction de la salle propre !
Il est important de savoir que l’ultra propreté ne consiste pas en un nettoyage classique. Il s’agit ici de méthodes de décontamination très délicates pour lesquelles il est conseillé de recourir à des experts comme Conformat, leader de l’ultra propre en France. Surtout dans un contexte de pandémie ou de crise sanitaire, contrôler les niveaux de contamination dans une salle blanche est une tâche à confier à des professionnels.
En effet, plusieurs éléments essentiels entrent en compte dans le processus de construction des salles propres, notamment les normes à respecter. Il s’agit de :
· les GMP (Good Manufacturing Practices) ou Bonnes Pratiques de Fabrication, en français. Cette réglementation internationale concerne la fabrication des médicaments, des produits cosmétiques et agroalimentaires ;
· la norme ISO 14644. C’est une norme internationale établie par l’Organisation internationale de normalisation (ISO) relative à la pureté de l’air des salles blanches.
Dans l’ultra propre, en l’occurrence à l’intérieur des salles blanches, l’air entrant doit être filtré plusieurs fois chaque heure à l’aide de filtres HEPA pour éliminer les particules en suspension. Pour minimiser les risques de contamination croisée, il est également indispensable de climatiser les salles blanches.
Par ailleurs, il est conseillé d’installer un système de SAS (Security Airlock System). Il s’agit d’une chambre de pré-compression composée de deux portes rapides qui ne s’ouvrent jamais au même moment (l’une donnant sur la pièce et, l’autre sur l‘extérieur). L’utilisation de ce système dans l’ultra propre permet d’éviter les changements brusques de température et de pression à chaque entrée dans la salle.
Comment réussir une bonne maintenance dans l’ultra propre ?
Une fois la phase de conception et de construction de la salle propre achevée, une importance particulière doit être accordée à sa maintenance (plus de détails sur Gataka). En effet, l’ultra propreté de cet espace ne dépend pas uniquement du respect des caractéristiques techniques, des normes de construction, de l’équipement adéquat et de la gestion du flux du personnel et des marchandises. Elle passe également par l’efficacité du nettoyage.
Pour assurer un environnement ultra propre, il est donc primordial de faire un contrôle strict du matériel de travail et du personnel. De ce fait, ceux qui interviennent dans la salle blanche doivent porter un équipement plus ou moins important, spécialement conçu pour retenir les polluants générés naturellement par le corps humain. Le personnel doit alors être convenablement formé à ces méthodes de protection.
Aussi, une évaluation des risques susceptibles de menacer les travailleurs est essentielle afin de définir les mesures de protection adéquates, particulièrement dans un climat sanitaire difficile ou en cas de pandémie.
De plus, pour que l’espace demeure ultra propre, un accent particulier doit mis sur le respect des mesures mises en place pour maîtriser les risques chimiques et radioactifs. Une analyse des substances présentes dans l’air et un contrôle des installations d’assainissement et d’aération peuvent également être faits.
Enfin, pour tenir toute contamination en dehors de la salle, il peut être utile d’installer des confinements dynamiques et statiques complémentaires. Pour ce faire, il faudra vérifier les caissons de confinement et s’assurer que la pièce est bien stérile.